Kafka sur le rivage
de Haruki Murakami.
C'est un auteur japonais que j'aime bien (et je ne suis pas la seule. Son dernier bouquin (1Q84) est déjà un best-seller ici).
L'atmosphère
est toujours particulière. On a l'impression qu'on part de pas grand
chose, et on se retrouve entraînés dans des situations bizarres, qui
portent à réfléchir, cogiter, méditer...
Ce roman là est...
singulier ! Plus encore que ceux que j'avais déjà lus. On part de
l'histoire d'un garçon qui fait une fugue (rien d'extraordinaire) et on
se retrouve au milieu de plein de "n'importe quoi", un peu comme dans
les rêves. Quand on rentre dans l'histoire parallèle du vieux monsieur
qui parle avec les chats, le ton est donné, et on va s'enfoncer dans
cette direction.
J'avais peur qu'il n'y ait pas vraiment de fin satisfaisante, mais si, ça roule.
Mon
passé de littéraire me fait dire qu'il y aurait sûrement beaucoup à
étudier, mais je m'arrête là, préférant ne pas dire d'âneries ;-)
Etrange,
onirique, hypnotique, spirituel, initiatique, métaphorique,
énigmatique, je suppose que c'est à chacun (d'essayer) de tirer ses
conclusions...
Kafka
Tamura, quinze ans, s'enfuit de sa maison de Tokyo pour échapper à la
terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. De l'autre côté
de l'archipel, Nakata, un vieil homme amnésique décide lui aussi de
prendre la route. Leurs deux destinées s'entremêlent pour devenir le
miroir l'une de l'autre tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse
d'un murmure enchanteur.
Les forêts se peuplent de soldats échappés de la dernière guerre, les
poissons tombent du ciel et les prostituées se mettent à lire Hegel.
Conte initiatique du XXieme siècle, kafka sur le rivage nous plonge dans dans une odyssée moderne et onirique au coeur du Japon contemporain.